Bionomie Center +32 2 354 70 24
Sélectionner une page
thermographie

La thermographie, aide au diagnostic

L’homme est un homéotherme dont la température centrale reste voisine de 37°.
Les organes profonds du noyau thermorégulé sont entourés d’une enveloppe cutanée de température variable. Cette dernière est fonction de l’activité métabolique de la peau elle-même, des organes sous -jacents et de sa vascularisation dont l’état est influencé par les conditions climatiques environnementales. L’étude de la thermographie infrarouge constitue un moyen d’apprécier son état physiologique ainsi que celui des tissus sous-jacents. Elle a tout son intérêt dans le diagnostic des pathologies ou dans le suivi d’actes thérapeutiques où la composante vasculaire est majoritaire.

la thermographie est une véritable aide au diagnostic santé non-invasive et indolore.

Vous souhaitez plus d’informations, téléphonez au 02 354 70 24.

Comment se préparer à une séance de thermographie ?

• Le patient doit être dans un état stabilisé et dans une pièce aux conditions d’humidité et de température régulée
• La pièce d’examen doit être régulée mais le patient ne doit pas être exposé directement au souffle d’un conditionnement d’air et ses paramètres ne doivent pas varier durant l’examen
• Il faut maintenir la température entre 19 et 23°C afin que cela soit confortable pour un patient au repos (donc, plutôt 22-23°C dans la pratique surtout dans ce genre d’examen torse nu)
• Pas de douche ou de bain chaud 2 heures avant l’examen, le froid serait acceptable mais autant que possible à éviter
• Pas de rasage des parties à examiner dans les 24 heures précédant l’examen
• Éviter la caféine et l’alcool dans les 24 heures précédant l’examen
• Ni crème, ni déodorant, ni lotions dans les 24 heures précédent (à cause du massage, des réactions épidermiques et de la modification de la réflexion de la peau, il faut une peau la plus naturelle possible que pour être comparable)
• Pas de bain de soleil, de passage chez le chiropracteur ou kinésithérapeute, massage, banc solaire, … dans les 24 heures précédant l’examen (sauf si but de l’analyse)
• Autant que possible n’avoir pas porté dans les 4 heures précédentes de soutien-gorge, prothèses, bande de contention sur la zone examinée (si possible 24 heures)

Conditions d’utilisation de la thermographie infrarouge

La thermographie infrarouge a été utilisée en médecine dès le début des années soixante.
En particulier, dans le domaine gynécologique pour le dépistage du sein, pour les maladies périphériques, dans l’étude des pathologies inflammatoires ou traumatiques de l’appareil locomoteur. Son utilisation s’est étendue :

En dermatologie, allergologie et à l’étude de l’efficacité de certains gestes thérapeutiques.
En particulier, en chirurgie vasculaire et réparatrice ou de leur dangerosité liée à l’effet thermique, par exemple en ophtalmologie (chirurgie de la cataracte) ou en odontologie (soin des caries).
Plus récemment, elle a été proposée pour le diagnostic de masse de sujets fébriles et pour juger de l’efficacité des pontages coronariens.
Elle reste un outil de recherche apprécié en physiologie humaine par son caractère non invasif, sa capacité d’observation en 2D et dans le temps même si elle n’étudie que les changements des températures de l’enveloppe corporelle.

La thermographie, diagnostic de différentes pathologies

Cancer du sein

L’utilisation de la thermo IR dans le diagnostic du cancer du sein a été proposé en 1960. Actuellement, elle est détrônée par d’autres moyens plus précis … En revanche, l’imagerie s’est révélée être un bon moyen, peut – être le meilleur, pour apprécier le risque qu’a une femme d’avoir un cancer au sein.
Ainsi, une asymétrie anormale des deux seins correspondrait à un risque dix fois plus important d’avoir un cancer du sein dans les 4 à 10 ans. Comparé à un modèle de prédiction de risques du cancer du sein basé sur des éléments cliniques et radiologiques chez la femme sans antécédent de cancer du sein ni facteur génétique prédisposant, la thermographie infrarouge serait deux fois plus performante.

Pathologies dermatologiques

Détection de cancers de la peau et l’angiome plan, sclérodermie, maladie de Raynaud, l’efficacité des traitements ou les effets adverses des cosmétiques.

Pathologies neurologiques

L’état de la vascularisation est sous le contrôle du système nerveux végétatif (entre autres).
Il est donc tentant d’essayer d’étudier la balance ortho-parasympathique.

En esthétique

La thermographie va permettre de contrôler la fonctionnalité de la lipolyse.
Et distinguer la graisse chaude (perturbation veineuse) de la graisse froide (perturbation capillaire ou hormonale) et cela afin de choisir le traitement le plus adapté.

Extrait d’une étude faite par 3 universités néerlandophones

Pour en savoir plus cliquez ici